Témoignages des parents

« Haro sur les dyslexiques: Suite à l’article parut dans le Figaro du 20 mars 2015, je tiens à vous faire part de mon expérience. » 

Je suis maman d’un garçon de 10 ans. A l’âge de 7 ans, nous nous sommes inquiétés de ses difficultés à acquérir la lecture et à manier la langue française en général (l’école n’avait pour sa part rien constaté). Nous avons pris rendez-vous avec notre fils chez une orthophoniste qui a diagnostiqué sa dyslexie.

Depuis ce moment, la scolarité de notre fils s’est compliquée de jour en jour. Il s’est fait traiter de paresseux par certains enseignants, d’autres l’ont complètement ignoré, il a subit les moqueries d’autres élèves sans réactions des enseignants. Tant et si bien qu’il en est arrivé à redouter d’aller à l’école et même à détester l’école.

Parallèlement à l’école, notre fils a été suivi en orthophonie durant presque 3 ans, pour des résultats plus que limités.

En décembre, la lecture de notre fils était hésitante et basique, la conjugaison et la grammaire à peine acquises quand à l’orthographe elle était de si mauvaise qualité que nous n’arrivions même pas à lire les devoirs de notre fils dans son cahier de texte. Voyant arriver la classe de 6ème à grands pas, et notre fils se précipiter vers un échec de sa scolarité, nous avons entrepris des recherches afin de trouver un moyen de l’aider.

Nous sommes tombés par hasard sur le site Dyseurope. Convaincu que nous n’avions rien à perdre, nous avons contacté l’Institut qui a pris notre fils en charge depuis fin décembre à raison d’une séance de 15 minutes par jour 7 jours sur sept.

Aujourd’hui, soit trois mois après, notre fils a fait des progrès considérables, la lecture, l’orthographe, la grammaire, les conjugaisons se sont améliorés au point qu’il a rattrapé 3 années de retard d’enseignement scolaire.

Il a retrouvé confiance en lui. Il fait toujours quelques fautes mais ses écrits sont maintenant compréhensibles. Il a retrouvé confiance en ses capacités et en lui. Nous concernant, nous savons maintenant que notre fils sera en mesure de suivre normalement la classe de 6ème.

Pour en revenir aux séances, Madame Merlivat une des auteurs de la méthode a d’emblée été à l’écoute de notre fils, l’a mis en confiance et encouragé au moindre progrès et a su gagner sa totale adhésion au programme. Nous l’en remercions vivement et sommes convaincu que la réussite de notre fils dans l’avenir sera le fruit de cette rencontre qui l’a tiré de l’échec.

Il est cependant dommage que d’autres enfants ne puissent bénéficier de la qualité de cette méthode et des qualités pédagogiques de Mme Merlivat. En réponse à cet article, il me semble important de porter à la connaissance d’autres parents et de l’éducation nationale une méthode permettant d’atteindre de tels résultats.

J’espère que vous serez en mesure de vous en charger et de permettre à d’autres enfants de retrouver le chemin de la réussite.

Pour en revenir à l’enseignant qui a proféré de tel propos, il me semble que la réussite d’un enseignant se mesure à sa capacité à réussir avec tous les enfants, même et surtout ceux en difficultés, et non pas simplement à maintenir un niveau moyen chez des enfants standards . Et si tel n’est pas l’objectif de son engagement, il doit sérieusement se remettre en question et changer de métier. Enfin, lorsque les enseignants seront tenus à une obligation de résultats et rappelé à l’ordre le cas échéant, certaines scolarités seront peut être moins laborieuses.

Pour information, mon fils est scolarisé en classe de CM2 dans le cycle primaire du lycée Français d’Antananarivo à Madagascar. J’ai quatre autres enfants âgés de 25 à 10 ans. Deux d’entre eux sont des élèves brillants mais ma seconde fille a également d’énormes difficultés en français et a du lutter toute sa scolarité pour passer aujourd’hui un BTS comptabilité. Que de difficultés et de souffrances morales aurions nous pu lui éviter si nous avions eu connaissance de cette méthode !!! Aujourd’hui, elle travaille également avec Dyseurope.

Je vous remercie d’avoir consacré du temps à ce témoignage et espère que vous pourrez en faire profiter d’autres parents.

Pascale K, Madagascar