Coût du lycée: 30% de plus que les autres pays européen

La Cour des Comptes vient de remarquer qu’un lycéen français coûte en moyenne annuelle 30% plus cher qu’un lycéen d’un autre pays européen.  On peut, au regard des résultats, se demander si cela ne s’appelle pas du gaspillage ? Pas étonnant si on lit les analyses et les conseils donnés par des ‘spécialistes’, nécessitant des mesures importantes aussi bien sur les conditions de vie, l’aide aux familles, la scolarisation, la pédagogie et la didactique et….qui coûtent cher mais n’aboutissent à rien.

Madame la Ministre présentera demain les ‘nouveaux bulletins d’évaluations par compétences’.

On se dirige prudemment vers la disparition des notes. De quoi ‘noyer’ le poisson. Comment les parents vont-ils  se retrouver dans toutes ces évaluations très imprécises? Où va réellement se situer leur enfant dans le cadre de la ‘dynamique de progrès’, souhaitée par Madame la Ministre.

Où allons-nous ?

Que va devenir le bac? Sera t-il aussi soumis à des évaluations de compétences selon la qualité des devoirs produits, puisqu’on ne s’occupe plus de l’orthographe, que va t-il rester?

Comment se retrouver entre ‘maitrise insuffisante’, ‘maitrise fragile‘, ‘maitrise satisfaisante’, ‘très bonne maitrise‘? On se demande vraiment à quoi cela correspond dans la réalité pour les parents et les élèves. Autrement dit un livret scolaire sans notes est égal au nivellement par le bas.

Quand un élève avait 10/20 il savait qu’il était dans la moyenne. Avec 7/20 il savait qu’il était en dessous de la moyenne. Avec 15/20 il était content et ses parents aussi.