On peut trouver une vue perturbée par des lettres qui « dansent » ou un oeil diagnostiqué « paresseux » et qui a du mal à fixer une cible. On préconisera alors des séances de gymnastique pour les yeux parfois accompagnées par des lunettes adaptées. Contre un trouble de latéralité suspect on préconise un soutien dans les chaussures qui corrigeraient une mauvaise tenue posturale.

Du coup on s’occupe de la personne, l’impact est positif et elle va mieux. Mais le temps passe et, que faire si malgré toutes les tentatives décrites ci-dessus les difficultés à lire, écrire et comprendre persiste et que l’échec scolaire guette toujours?  Il devient clair que les « solutions » décrites ici s’occupent des problèmes visibles en surface mais elles ne touchent en aucun cas le fond du problème.

On sait désormais que….

Tous ces tests faits autour de l’enfant dyslexique sont bons, c’est à dire: le visuel est bon, l’ouïe, le verbal, la performance, la main qui écrit, l’intelligence, et donc….la tête aussi. Oui une chose est un peu ‘différente’ mais, même des présidents de pays très connus signent les contrats de la main gauche […].

Alors comment évaluer l’intensité du problème… ?

En absence de pouvoir chiffrer avec précision les acquis de l’enfant on finit par se sentir perdu entre les nouvelles couleurs pour évaluer, entre les « A » (acquis) rassurants et les «NA » (non-acquis) inquiétants. Est-ce qu’un « NA» est une alerte oui ou non et que faire ? Pourtant nous sommes déjà en octobre…et il a déjà redoublé l’année dernière.

Que faire maintenant ?