Témoignages des parents

« Nous avons gagné en rapidité de lecture, de travail et surtout aussi en qualité de lecture. Tout cela en conservant une compréhension totale du texte. » 

 

« Sept 2008. Notre fille est entrée en Cours Préparatoire avec une soif d’apprendre et de savoir lire très importante. Nous avons trouvé les débuts de l’apprentissage long et laborieux. Après un entretien avec son institutrice en novembre 2008, cette dernière nous a rassurés en nous laissant comprendre qu’il faut un peu plus de temps à certains enfants.

Suite à une rencontre organisée pour l’ensemble des élèves en février 2009, aucun problème majeur n’a été évoqué par son enseignante.

Début avril 2009. L’institutrice m’interpelle à la sortie de l’école et m’annonce que notre fille a de réelles difficultés en lecture et en concentration et que cela n’est plus de son ressort à elle. L’enseignante nous oriente et nous propose de réaliser un bilan par un orthophoniste et un orthoptique.

De plus, durant les heures scolaires, elle souhaite mettre notre enfant en « cours d’adaptation » et également faire partie du programme de « soutien » mis en place au niveau national depuis l’entrée 2008.

Nous acceptons car comme tous parents nous souhaitons aider, soutenir notre fille au maximum. Nous trouvons un rendez-vous en urgence avec une orthophoniste pour mi mai 2009 et une orthoptiste début juin 2009.

Mi mai 2009 : le rapport du bilan orthophonique est accablant :
– enfant curieuse mais abandonne rapidement devant la difficulté,
– enfant très en retard sur le plan du langage écrit,
– enfant pas intéressée par son environnement,
– enfant de mère dyslexique et dysorthographique.

Le simple fait d’avoir dit que j’ai moi-même un peu de difficultés dyslexiques et dysorthographiques a justifié la prise en charge de notre fille, comme si je l’avais transmis à mon enfant. On nous a même conseillé lorsque notre fils, de 10 mois à cette période, débutera sa scolarité de lui faire suivre rapidement des séances. Une prise en charge est donc envisagée.

Début juin 2009 le rapport du bilan d’orthoptique :
Le bilan moteur est effectivement perturbé par une maîtrise du regard peu aisée. En effet, l’orientation du regard est mal maîtrisée et mobiliser son regard lui demande beaucoup d’effort.
D’un point de vue sensoriel, sa capacité à discriminer est performante avec une vision binoculaire de bonne qualité. Une prise en charge orthoptique est envisagée.

Nous sommes rentrés, tout d’abord dans une période de culpabilisation surtout pour moi. J’avais transmis quelque chose de mauvais à ma fille voir à mon bébé aussi ! J’en voulais aussi à notre fille pour ne pas suivre correctement en classe et ne pas s’adapter au programme scolaire.

Mais par dessus tout, nous ne reconnaissions pas du tout notre fille dans la description faite par son enseignante et l’orthophoniste.
Notre fille est très vive d’esprit. Elle s’intéresse à beaucoup de choses et elle demande toujours lorsqu’elle ne comprend pas ou ne connait pas quelque chose ! Elle est très attentive (elle peut dessiner 3 heures de suite des chevaux). Elle s’adapte sans problème à son environnement. Elle veut comprendre, apprendre et toujours en savoir plus.

Alors nous ne pouvions pas rester là sans rien faire. Nous nous sommes mis à la recherche d’une méthode à faire à la maison.

Nous avons trouvé le site de Dyseurope  « Vaincre la Dyslexie » et la méthode proposée. Cette dernière nous a séduite pour les éléments suivants :
– une approche simple, nous sommes très bien guidés tout
au long des livres
– une méthode à faire à la maison
– une méthode journalière sur un temps court

Nous avons rapidement pris contact avec Dyseurope pour être sûrs que nous appliquions la méthode de la façon la plus optimale. Le soutien, les conseils et surtout l’écoute de Madame MERLIVAT ont été déterminants pour nous.

Début septembre 2009, notre fille entre en CE1. Peu après nous avons débuté la méthode.

Mi octobre 2009, nous avons rencontré l’enseignante (notre fille a eu la même institutrice en CP et CE1) qui nous a annoncé que le niveau de notre enfant était faible. Un bilan sur la lecture a été pratiqué et le résultat était de 14/50. Nous devrions envisager un redoublement pour la fin de l’année (juin 2010) ! C’est à ce moment là que nous nous sommes lancés à fond dans la méthode.

Nous avions déjà arrêté l’orthophoniste et l’orthoptiste. Nous avions aussi demandé l’arrêt des cours d’adaptation ainsi que le soutien hors des heures de l’école.

Nous nous sommes battus contre l’incompréhension et le jugement du corps enseignant. Mais nous avons vraiment bien fait.
Même si notre fille a subi des pressions supplémentaires (toujours plus de devoirs, plus de lectures, elle devait rester en classe durant la récréation, etc…). Mais également des pressions psychologiques de la part de l’enseignante comme « comment fais-tu tes devoirs avec Maman et Papa ? » ; « qui t’aide à la maison ? » « il ne faut que m’écouter moi et personne d’autre » etc…

Car notre enfant a trouvé une réponse à toutes les questions qu’elle se posait. Elle a progressé rapidement avec la méthode sans jamais perdre ce qu’elle a acquis au départ de la méthode. Enfin une personne l’écoutait et nous écoutait aussi. Les échanges ont été nombreux et l’investissement de Madame MERLIVAT exemplaire.

Notre fille à tout juste 7ans ; a fait le livre I en 4 ½ mois (septembre 2009 à mi janvier 2010). Nous avons débuté le livre II tout de suite. Elle adore faire la méthode car elle sent réellement ses progrès et elle prend enfin du plaisir à la lecture. Elle doit simplement gagner encore en rapidité.
Mi février 2010 : un nouveau bilan scolaire a été effectué, par l’enseignante spécialisée en cours d’adaptation sur la même base de celui de mi octobre 2009. Notre fille a eu en résultat 39/50.

Une progression très importante, réelle et mesurable. Le corps enseignant attribue ce progrès spectaculaire, au simple fait que notre enfant a plus de concentration et aussi la méthode de travail de l’enseignante. Lors de notre dernier entretien, on nous a enfin dit que notre enfant avait progressé mais JAMAIS qu’elle s’était vraiment investie et que la plupart de ses progrès ont été réalisés grâce à elle et cela me scandalise au plus au point de ce manque de pédagogie.

Nous, nous savons que notre fille a eu beaucoup de courage. Elle a fournie un travail considérable pour avancer toujours sans jamais reculer devant la difficulté. Toutefois, elle n’aurait pu réussir sans la méthode abc, le soutien et l’implication de Madame MERLIVAT qui a toujours trouvé les mots justes et les encouragements nécessaires.
Les séances de soutien à régulariser selon notre besoin mois par mois sont pour nous très importantes pour ne pas perdre le mécanisme de la méthode et surtout rectifier le plus rapidement possible tout écart.
Mi mars 2010. Maintenant, notre fille est à 1/3 du livre II. Mais surtout ce qui est très important pour nous c’est qu’elle écrit sans erreurs d’orthographe par exemple :
– un poil de chien et une poêle à frire le poisson,
– le mot tabac,
– il est midi et j’écoute une mélodie, etc…

Mi juin 2010, nous avons fini le Livre II (étape 2). Les ‘bégaiements’ de lecture ont cessés. Nous ressentons surtout une évolution considérable avec de la fluidité et la concentration. Nous appliquons la méthode quelques instants le matin avant de partir à l’école, 7 à 8 min seulement, parfois 7 min entre midi et deux heures ou le soir ; et cela 7 jours sur 7.

Fin juin 2010, nous avons eu les résultats de notre enfant sur 50 points établie par l’éducation national (méthode des feux tricolores), 32 points sont au vert (acquis), 18 points orange (en cours acquisition) et 0 point rouge (non acquis).
Elle passe en CE2, l’enseignante a écrit pour notre enfant « en forts progrès ». Lorsque notre enfant a lu cela, quelle joie, enfin sa maîtresse reconnaît tous ses efforts.

Durant l’été nous allons réviser l’étape II, corriger tous les petits détails dans l’objectif d’être prêts pour une entrée en CE2 sereine et réussie. Nous continuerons la méthode et l’appliquerons plus tard pour les langues étrangères (anglais, etc…)

Conclusion :
Lorsque nous avons débuté la méthode avec Dyseurope, nous avons voulu aider notre enfant nous-mêmes, et éviter d’être à l’écart de son apprentissage. Avant la méthode notre fille lisait avec un léger bégaiement et répétait très souvent le même mot « ex : il y a, il y a a a un cheval dans le pré ».

Aujourd’hui, après 9 mois, notre fille n’est plus qu’une ‘liseuse’ qui dit des mots les uns après les autres, elle est passée au stade de ‘lectrice’. La méthode a permis de gommer tout cela. Nous avons gagné en rapidité de lecture, de travail et surtout aussi en qualité de lecture. Tout cela en conservant une compréhension totale du texte. Elle prend enfin du plaisir à lire, raconte des histoires a son petit frère avec une lecture active et vivante, et cela nous le devons à DYSEUROPE et à Madame MERLIVAT.

Alors un immense MERCI pour tout cela.

Myriam M (Auvergne)