De nos jours moins en moins d’enfants arrivent à lire et à écrire sans difficultés et à bien comprendre un texte. De plus en plus d’enfant doivent consulter et les professeurs sont obligés de les envoyer vers différentes formes de «thérapies» à l’extérieur ou alors organiser une aide « spécialisée» à l’intérieur de l’établissement. De plus en plus de thérapies et ……de nouvelles «métiers» voient le jour et se créent autour de ce malaise du siècle. Nous l’entendons de plus en plus et les échos viennent de partout, dans la télé, la radio et les journaux. Il faut donc nous rendre à l’évidence ; il y a bien un malaise qui s’est installé cette dernière décennie et pire encore…qui gagne du terrain.

Pourquoi ne pas s’occuper du problème à la source au lieu de le laisser s’installer?

Beaucoup parents nous consultent quand les premières difficultés commencent clairement à se manifester très vite dès les premières semaines après la rentrée. Ici aussi, il faut nous rendre à l’évidence ; il y a bien un malaise quelque part…

la rentrée…

Cela se passe dans l’excitation, les attentes sont grandes, les enfants sont heureux de retrouver les bancs scolaires et les copains, tandis que les parents s’impatientent. Une nouvelle année commence. Tous sont confiants et pleins de bonne volonté.

Pourquoi mon enfant n’accroche t-il pas… ?

Mais, très vite, quelques mois après la rentrée, les appels affluents. Les parents expriment leur inquiétude et ne comprennent pas que leur enfant soit « à la traine ». Comment est-ce possible se demandent-ils. Leur enfant est pourtant comme les autres, pourquoi est-ce qu’il n’accroche pas en classe ?

On finit par se demander….

Trop de télé ? Trop de jeux vidéo ? Trop de sms codés ? Similarités dans la famille, donc héréditaire ? Pas assez de concentration, donc faiblesse neuronale ? Pas assez d’assiduité, donc pas de motivation ? Pas assez d’intelligence, donc handicap mental ?

On finit par vérifier…

La capacité visuelle, auditive, verbale, performance, mathématiques et littéraires. Viendra alors une véritable série de vérification des yeux, des oreilles, des mains, de la tête, et oui…des pieds aussi. L’enfant qui fait des fautes « bizarres » en dictée peut terminer en milieu médical où tout prendra une dimension plus étonnante encore. On dirait que l’enfant est devenu un sujet d’étude sous toutes ses facettes en essayant de trouver la raison de ses difficultés. Seulement… sans connaitre la « raison » on ne peut pas trouver de solution. Tout ce cheminement prouve le désarroi immense des parents. Comment se défendre contre un « ennemi » que l’on ne connait pas ?