Malgré des années de recherches intensives, il existe encore de profonds désaccords sur les causes sous-jacentes de la dyslexie. Aujourd’hui à travers maints articles publiés il est quasi impossible d’ignorer ce « phénomène » important et, qui est en train de se développer de plus en plus rapidement. Pas étonnant que beaucoup de nouveaux mots viennent se greffer sur ce terme essayant de le diluer et de le décrire d’une manière plus diversifiée : dyslexie de ceci et de cela, de surface, dyspraxie , orthographique, dysorthographique, génétique, spatiale, visuelle, verbale, phonologique, faiblesse de langage, trouble de langage, neuropsychologique, héréditaire et d’autres encore. En réalité, il n’y en a pas un qui se distingue de l’autre car la difficulté et les détresses engendrées restent inchangées. Nous pouvons donc tous les regrouper sous le même dénominateur, la dyslexie. Ce « trouble » touche de plus en plus d’enfants, et donc de familles.

Les parents, désarmés, et qui se disent  » …..pourquoi, en faisant ses devoirs mon enfant bloque ? » ne constatent pourtant rien d’anormal chez leur enfant. Ce dernier, joue, parle, raisonne, court et nage comme les autres. Les parents se demandent bien sûr ce qui ne va pas avec leur enfant mais aussi de plus en plus ce qui ne va pas à l’école. Est-ce que leur enfant est donc incapable d’apprendre ? Pourquoi est-il sous-performant? Ils ont pourtant emmené leur enfant d’un endroit à un autre en essayant toutes sortes de ‘thérapies’ et de ‘soutiens’ mais sans vraiment constater de progrès concluant. Oui, ils ont remarqué un petit changement positif, mais en combien de temps?